Les analyseurs de qualité de l’air ont pour but d’informer le personnel de la concentration en dioxyde de carbone dans la pièce afin de ne pas souffrir des premiers effets néfastes.
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Pourquoi analyser la qualité de l’air intérieur :
De nombreuses maladies chroniques, c’est-à-dire non transmissibles, tel que l’asthme ou les allergies sont liées à la dégradation de la qualité de l’air intérieur. On attribue cette dégradation de la qualité de l’air intérieur à plusieurs facteurs.
Le premier facteur est dû à la présence d’un polluant chimique issue des matériaux utilisés lors de la construction, comme les peintures ou les mousses isolantes.
Le second facteur concerne l’âge du bâtiment. Les instituts de santé au travail et d’analyse de la qualité de l’air ont fini par mettre en évidence les effets négatifs sur la santé de substances auparavant utilisées.
Enfin, les nouvelles normes relatives à l’isolation et l’étanchéité des constructions de haute qualité énergétique, qui recyclent l’air intérieur plutôt que de le renouveler. -
Conséquences d’une mauvaise qualité de l’air :
Bien que présent en petites quantités dans l’air, le CO2 (appelé également gaz carbonique ou dioxyde de carbone) est un gaz dangereux car incolore, inodore et plus lourd que l’air. Il a un impact direct sur la santé de l’homme en jouant sur son confort et sa sécurité.
Une concentration de CO2 importante peut entraîner des maux de tête et une impression de fatigue intellectuelle. Que ce soit dans les bureaux ou en salle de réunion, un regroupement humain dans un espace mal ventilé provoque obligatoirement une hausse de dioxyde de carbone. En respirant dans ces espaces l’apport en oxygène dans le corps est plus faible car remplacé par le CO2.
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Comment analyser la qualité de l’air :
L’analyse de la qualité de l’air intérieur consiste à mesurer les niveaux d’exposition à certains gaz néfastes comme le dioxyde de carbone (CO2), le benzène ou les formaldéhydes dans les établissements recevant du public (ERP) mais aussi dans les bureaux, les ateliers, les écoles, voire même les habitations.
Les valeurs limites et moyennes d’exposition sont fixées par le ministère du travail et évoluent régulièrement, en fonction des nouvelles connaissances sur les substances en question. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les dernières normes concernant les espaces recevant du public