Selon une étude concernant le nombre de décès imputable à la pollution atmosphérique, le constat est bien sinistre: 8,8 millions de personnes dans le monde, principalement en Asie seraient décédés prématurément de symptômes liés à la pollution à l’ozone et aux particules fines.
La pollution atmosphérique à l’ozone :
Cette pollution n’est pas à confondre avec la couche d’ozone présente à très haute altitude. Le mauvais ozone est lui, présent à basse altitude. Il résulte de plusieurs composés, comme les oxydes de carbone (NOx) ou les hydrocarbures. La principale source de cette pollution provient donc des voitures. Elle est plus importante lors de fortes chaleurs et en absence de vent car l’ozone stagne dans l’atmosphère.
Les symptômes sont variables en fonction de la durée et la fréquence des expositions mais aussi des concentrations. Ils vont d’une irritation légère des muqueuses oculaires et des voies respiratoires (picotement de yeux et du nez) jusqu’à des maladies respiratoires.
La pollution atmosphérique aux particules fines :
Sont considérées comme fines les particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres. Ces particules donnent la forme et la consistance aux fumées. Les principales émissions proviennent donc des voitures, mais également des feux de forêts et des moyens de chauffage.
Ces particules infiniment petites passent sans encombre dans les voies respiratoires pour se déposer dans les poumons. Sur le long terme, elles sont responsables de maladies et infections respiratoires lors d’expositions prolongées et répétées.
La pollution atmosphérique aux composés azotés :
Les composés azotés, comme le dioxyde d’azote (NO2) et le monoxyde d’azote (NO) sont principalement émis par les moteurs à combustion interne (diésel) mais aussi par les centrales thermiques ou encore la combustion de matières premières. Les zones urbaines sont donc principalement touchées par cette pollution.
Néanmoins, les oxydes azotés, très toxiques sont également très utilisés dans l’agriculture comme engrais. Il existe donc un risque dans les zones rurales notamment quand les engrais sont utilisés dans les champs.